Je vous présente ma dernière toile intitulée "NO RETURN". C'est un tableau de 146 x 114 cm, technique mixte, médium mixte. La figure est inspirée d'un de mes collages de 2001. On y voit une femme sans corps mais avec quatre bras, elle plonge à la fois ses mains dans un cours d'eau et étire ses bras ver le haut, en arborent une expression d'extase, sensuelle... On pourrait dire que la forme en losange que décrivent ses quatre bras est comme un immense vagin... En arrière plan on devine le titre de la toile, le "NO" est copieusement barré de Rouge cadmium et de noir; de ses tentacules, le gribouillage relie les trois éléments que sont: Le titre, la figure et le ruisseau. Le fond est vierge, c'est le blanc de la toile. No return... "The river of no return"? Le retour aux sources? Rentrer ou non au pays ou ne pas se tourner vers le passé? re-venir (re-jouir)... À vous d'interpréter.
16.9.12
NO RETURN
Je vous présente ma dernière toile intitulée "NO RETURN". C'est un tableau de 146 x 114 cm, technique mixte, médium mixte. La figure est inspirée d'un de mes collages de 2001. On y voit une femme sans corps mais avec quatre bras, elle plonge à la fois ses mains dans un cours d'eau et étire ses bras ver le haut, en arborent une expression d'extase, sensuelle... On pourrait dire que la forme en losange que décrivent ses quatre bras est comme un immense vagin... En arrière plan on devine le titre de la toile, le "NO" est copieusement barré de Rouge cadmium et de noir; de ses tentacules, le gribouillage relie les trois éléments que sont: Le titre, la figure et le ruisseau. Le fond est vierge, c'est le blanc de la toile. No return... "The river of no return"? Le retour aux sources? Rentrer ou non au pays ou ne pas se tourner vers le passé? re-venir (re-jouir)... À vous d'interpréter.
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Ah! Il me tardait de vous voir reprendre les pinceaux, Laurent ! Et là, je suis comblé !
RépondreSupprimerA la première vision de votre nouveau tableau, le nom du peintre David HOCKNEY m'a traversé l'esprit. C'est surtout le traitement du personnage féminin et le fond clair qui m'y ont fait penser.
Et puis, en y regardant d'un peu plus près, en revenant à plusieurs reprises sur la reproduction de votre dernière oeuvre, une vision toute autre a fait son chemin, qui j'espère ne vous choquera pas...
NO RETURN est pour moi est un éloge de l'extase, qu'il soit spirituel ou sexuel. J'irai même jusqu'à dire que c'est l'apothéose de la masturbation féminine ! Je m'explique: si effectivement le personnage féminin forme avec ses quatre bras un vagin (au centre duquel se trouve d'ailleurs son visage extatique...), la lettre "O" du titre NO RETURN, ressemble elle-aussi à un vagin, avec son intérieur rouge-sang. La position des doigts des deux mains plongées dans le cours d'eau font -pour moi- ouvertement référence à la masturbation vaginale. Le cours d'eau me fait aussi penser à l'expression "femme fontaine" que l'on utilise pour les femmes sujettes à des éjaculations vaginales très fortes lors de l'orgasme.
Le NO RETURN évoque pour moi, un passage à un nouvel état de jouissance que ne connaissait pas le personnage et dans lequel il s'épanouit. Il bien évident qu'il n'y aura pas de retour en arrière, puisque sa satisfaction semble totale...
Ce tableau m'interpelle aussi à plus d'un titre, cher Laurent, car j'y vois plusieurs interconnections étonnantes qui vous relient à Salvatore DALI: le personnage de NO RETURN me fait penser aux créatures organiques de certains de ses tableaux (cf. "Prémonition de la guerre civile" peint en 1936); il est né en Espagne et vous y vivez; il a travaillé sur un photo-collage intitulé "Phénomène de l'extase", qu'il a publié dans une revue artistique, "Le Minotaure" ! Je trouve çà génial et fascinant, tout comme l'est votre oeuvre picturale.
Merci encore pour votre talent que vous nous faites partager pour notre plus grand plaisir.
Ça ne me choque pas du tout, ça m'amuse beaucoup votre interprétation! Pourquoi pas... J'ai eu du mal à peindre cette toile car ça faisait longtemps que je n'avais pas sorti mes pinceaux. Il était important pour moi de la peindre ne extérieur pour sentir la brise, le soleil, et bien que le fond soit blanc, j'ai eu en tête, pendant tout le processus, une clairière bordée de forêt, comme pour me mettre en contexte. Je n'aime pas le travail de Dali, je trouve ça très lourd, mais peut être que ça y ressemble en effet, j'irai voir la référence que vous citez, je ne connais pas cette toile, je crois.
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