11.12.17

Free hug serie





Série de 7 collages, tous exécutés entre les 8 et 9 Décembre 2017. 
Ce sont des montages découpés et collés sur papier Hahnemühle (j'adore!), format 24 x 32 cm.
Je vous les présente ici dans l'ordre chronologique de leurs réalisations. Ils portent le titre de "Free hug" et sont numérotés de 1 à 7.

Les images supports sont les oeuvres d'un même artiste: Une série de photos de Gareth McConnell intitulée "Presence" et publiée dans POP magazine, Issue 37. Des corps dénudés de femmes sont photographiés les bras levés sur fond neutre, éclairés des lumières colorées et largement surexposés. 
Elles sont comme des silhouettes fantomatiques, des âmes vaporeuses sans traits.

J'ai organisé des compositions abstraites qui flottent autour de ces corps, des petits morceaux de papiers découpés, quelques signes sont reconnaissables mais pas trop pour privilégier l'abstraction et préserver la légèreté des compositions. Chaque silhouette semblent attirer, ou au contraire expulser, les formes qui l'entoure, comme un aimant, pôles opposés ou pas...

On peut s'amuser à essayer de trouver des inspirations d'artistes connus pour chaque planche. Par exemple "Free hug 5" fait référence à Roy Lichtenstein tandis que le numéro 1 évoque Yves Klein ou le numéro 2: Kandinski.



16.4.17

Don't break my heart Mickey


Mixte sur toile ( acrylique, huile, cire, mine de plomb) de 100 cm2, peinte le 13 Avril 2017 à Madrid, et intitulée Don't break my heart Mickey, en hommage à la chanson de Tony Basil de 1981. 

Le Mickey Mouse de Walt Disney occupe un tiers de la toile, perdu sur un fond en couches successives rouge, rose et bleu Cyan. L'angle inférieur droit est laissé blanc. 
Des elements abstraits rythment la composition. On peut lire "DON'T" sous le portrait de Mickey. Un crane humain  très naïf est superposé au raton. Une dent cariées qui flotte de l'autre coté de la toile semble être la convoitise de l'icône de Disney. 

On peut interpreter ce dialogue de différentes de façons: Est-ce la petite souris qui vient chercher les dents de lait des enfants sous l'oreillée ? Est-ce qu'une molaire qui me faisait mal lorsque j'ai peint cette toile..? (ce qui m'arrive souvent) Ou est-ce une allégorie liée à la politique actuelle menée par Donald Trump et ou Mickey représenterait les Etats-Unis?

Ce travail à deux niveaux ou se mélangent les styles de representation rappelle la fameuse collaboration Warhol/Basquiat des années 80, qui me passionne et m'inspire tant.

Portraits de femmes en collage









Voici huit collages réalisés entre Mars et Avril 2017. Le premier mesure 21 x 29,7 cm (A4) et s'intitule Mirror, les quatre suivants mesurent 30 x 40 cm (A3). Leurs titres respectifs sont: L'appel du large, Lost in translation, SinnerSphinx incompris. Ensuite, vous trouverez Pop secret et Cold beauty, aussi au format A4 et enfin Capture totale, format A3.

Le portrait féminin s'impose de soit pour les amateurs de collage, les magazines de mode sont remplis de publicités pour des parfums ou cosmétiques, il est impossible d'échapper à ces images de femmes en gros plans, photographies très soignées et copieusement "photoshoppés" et c'est donc un plaisir d'avoir l'embarras du choix pour le découpage..! On peut dire que la mode alimente le collage. 

Au même titre que je recycle des images déjà existantes pour mes collages, j'utilise des titres qui font reference au cinema, à la littérature, à la chanson ou autres patrimoines culturels populaire. Cela me semble approprié à ce type de medium. 

2.4.17

I killed Kate today


Peinture à l'huile, acrylique, aérosol et cire sur toile de 146 x 114 cm.
Ce portrait de Kate Moss s'intitule " I killed Kate today" ( Aujourd'hui j'ai tué Kate) et le titre n'est pas anodin car j'ai réalisé cette toile le 1er Avril 2017... I s'agit donc d'un poisson d'Avril! ;)

Au delà de la farce annuelle, le processus d'élaboration a son importance pour ce titre. En effet, j'ai d'abord peint le portrait du top-model en noir et blanc et de manière figurative d'après la couverture d'un VOGUE anglais pour ensuite le "tâcher"de couleurs, le barrer de formes abstraites et de matière pour le souiller, comme pour le tuer... symboliquement.

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