15.3.15

Les mauvais garçons





Voici dans l'ordre: "Mauvais Garçon 1", "Mauvais Garçon 2" et "Mauvais Garçon 3".
 Le plus large mesure: 114 x 146 cm. Les deux autres mesurent 97 x 146 cm, Ils sont tous réalisés en technique mixte.

J'ai réalisés ces trois tableaux simultanément dans le week-end du 14 au 15 Mars 2015.

On y voit trois hommes, des prisonniers du Biribi (thermes générique pour désigner l'instrument répressif de l'armée française au nord de l'Afrique entre 1830 et 1962). Ces fortes têtes de l'armée posent nus pour  montrer leurs tatouages, les signes de leurs identités, les cicatrices de leurs âmes. On ne sait pas s'ils sont bourreaux ou victimes comme on ignore qui, parmi les passants, pourrait être un potentiel terroriste.

Mais ce ne sont pas des tatouages dont leurs corps sont recouvert sur mes oeuvres: Je les ai substitué par des tags et des pochoirs colorés qui font référence au Street-Art. Leur peau est un mur des lamentations: Entre autre sont évoqués les religions,  la guerre et le terrorisme,  l'argent, la prison, il y a des messages de révoltes et d'amour en anglais, en chinois, en arabe, ou en hébreux. Des enfants, des femmes, des soldats ou des animaux donnent des indices sur leur situation familiale ou leur orientation sexuelle (l'ours et la licorne représentent l'homosexualité, la petite fille suggère la paternité, etc). Il y a de multiples lectures à tous ces éléments.

Les compositions des torses contrastent avec les sujets, tant par l'anachronisme que par le traitement pictural: Les Graffitis sont très actuels alors que les modèles sont du XIXème Siècle. Les tags à la bombe et à l'acrylique sont de couleurs vives alors que les sujets sont exécutés à l'huile, dans des tons ocres, comme les photos anciennes ou les sanguines.


8.3.15

Greedy Twiggy (Twiggy twix)


Diptyque de 194 x 146 cm, réalisé le 8 Mars 2015. Mixte sur toile.

On retrouve ici le modèle Twiggy,  Ce grand format s'inclue dans la série "English Icon".

la jeune femme espiègle y est représentée au centre d'après une photo de mode ou elle porte la Pixie cut crée pour elle par Vidal Sassoon. Sa jeunesse est accentuée par un barbouillage magenta dégoulinant qui recouvre copieusement sa bouche au deltas des lèvres: On dirait une petite fille qui aurait mangé une glace à la framboise.

Le fond est neutre qui rappelle les photographies anciennes recouvre entièrement la surface en dégradé. Le seul élément qui puisse suggérer une quelconque perspective est le placard blanc, à droite, qui souligne le contraste, le regard, et détache aussi le portrait du fond.

Le portrait est traité à l'acrylique et à l'huile. D'infimes touches de couleurs viennent rompre ce dégradé noir et blanc, mais ceci n'est pas appréciable sur cette petite image.

La ligne de verticale de jonction des deux châssis coupe la composition verticalement en deux parties égales et semble séparer le visage du reste du portrait.


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